Participantes

Alexandra Badea

Alexandra Badea Née en 1980, Alexandra Badea est metteuse en scène, auteure et productrice. Elle se forme à la mise en scène à l'université nationale d'art théâtral et cinématographique àBucarest. Ses premières pièces, «Mode d’emploi», «Contrôle d’identité» et «Burnout».

sont publiées en septembre 2009 par L’Arche Éditeur. «Mode d’emploi» reçoit un prix lors des Journées du Livre Théâtre de Lyon. D’autres textes publiés par L’Arche incluent «Pluvérisés», «la trilogie Je te regarde» (Europe Connexion et Extrêmephile), ainsi que son premier roman «Zone d’amour prioritaire».

Depuis 2018, Alexandra Badea écrit et met en scène une trilogie explorant les récits oubliés de l’histoire française, intitulée «Points de non-retour». Le premier volet [Thiaroye] est présenté au Théâtre National La Colline en 2018, le deuxième [Quaie de scène] au Festival d’Avignon en 2019, et le troisième [Diagonale du vide] au Théâtre National d’Aubusson le 8 novembre 2021. La trilogie est reprogrammée en novembre 2021 à la Maison de la Culture de Bourges et sur la scène principale du Théâtre National La Colline entre janvier et février 2022.

CELLE QUI REGARDE LE MONDE

CELLE QUI REGARDE LE MONDE

Dya (Daia), une adolescente vivant dans le nord de la France, croise lors d’une fête le chemin d’Inès, mineure isolée en situation irrégulière. C’est le début d’une profonde amitié qui remet en question toute sa vie et la conduit à découvrir de nouvelles facettes d’elle-même.

Sur scène, les différentes dimensions de la forêt symbolisent les divers environnements du récit. Le spectateur suit en parallèle les instants volés entre Inès et Dya, et l’interrogatoire policier subi par la jeune fille. Deux intrigues s’entrelacent sans jamais se rompre. l’une se poursuit en silence quand l’autre prend les rênes, créant un contraste avec un rythme captivant.

Les mots de Dya brisent la froideur de l’enquête policière et portent la voix d’une génération entière. Malgré la tension dramatique, la pièce parvient à transmettre délicatesse, poésie et urgence de vivre, perceptibles dans chaque geste et chaque mouvement des comédiensde ?